N°117 – Décembre 2020 – Censure et autocensure vs débats d’idées et jeux d’influence : le décryptage d’Alain de Benoist
« La censure n’est plus principalement le fait des pouvoirs publics, mais des grands médias. » Si l’on ajoute à ce constat la bonne conscience que revendiquent les censeurs contemporains et la férule du « politiquement correct » venu d’outre-Atlantique, on tient là les trois facteurs-clés expliquant la nature réelle du système de censure et autocensure qui, aujourd’hui, verrouille de plus en plus notre société. Tel est en tout cas le constat dressé par l’essayiste Alain de Benoist dans l’un de ses récents ouvrages, La chape de plomb – Une déconstruction des nouvelles censures (Editions La Nouvelle Librairie, 2020). Celui qui s’impose depuis plus de quarante ans comme l’un des acteurs majeurs des débats d’idées en France livre ici un réquisitoire sévère. Lire la suite
23 décembre 2020 – Censure et autocensure
Constructif, la revue que la Fédération française du bâtiment (FFB) consacre aux grandes questions stratégiques de notre temps, a publié en juin de cette année un n° entrant pleinement dans notre champ de réflexion, puisqu’il est dédié à la thématique Censure et autocensure. Comme l’écrit en ouverture Jacques Chanut, qui était encore à la veille de l’été président de la FFB, « indignation et intimidation imprègnent le débat public contemporain. Dans l’entreprise comme dans la sphère politique, la parole se bride. Face aux risques d’accusation et de dégradation de réputation, l’autocensure s’étend. Autrefois mise en œuvre au titre d’un conservatisme traditionnel, la censure s’incarne aujourd’hui dans de nouveaux progressismes. Assurément, elle connaît un nouvel essor, se faisant plus indirecte que frontale, plus implicite qu’explicite, avec des interdits qui ne sont pas toujours clairement énoncés. » Lire la suite
N°116 – Novembre 2020 – Soft PowerS, ces méthodes-clés de domination dans la guerre économique systémique : le décryptage de Nicolas Moinet
« La guerre économique systémique est un mode de domination qui évite de recourir à l’usage de la puissance militaire pour imposer une suprématie durable. » Cet aphorisme de Christian Harbulot constitue le fil rouge du second volume des Sentiers de la guerre économique, intitulé Soft PowerS, signé Nicolas Moinet, professeur des universités à l’Institut d’administration des entreprises de Poitiers. Nicolas Moinet livre ici en avant-première la teneur de son livre qui sortira le 21 janvier prochain en librairie (VA Editions). Le Soft Power est polymorphe, d’où le S ajouté dans le titre à Power. Comment tombons-nous sous la férule de ce « pouvoir feutré qui nous enveloppe de toute part » ? Quels sont les modes opératoires des différents Soft PowerS ? Quid de l’attitude de la France dans ces jeux communicationnels et informationnels, qui se déroulent sur des échiquiers invisibles ?… Lire la suite