ALSTOM
N° 159 – Octobre 2024 – Guerre économique, autonomie stratégique, droit, influence et conflits informationnels : le décryptage d’Olivier de Maison Rouge
« L’influence juridique doit être consacrée et érigée comme axe cardinal de la diplomatie économique, afin que les lois et règlements imprègnent davantage les rapports commerciaux à l’avantage des acteurs européens. C’est l’esprit de la stratégie d’influence par le droit engagée dernièrement par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. » A l’heure où l’affaire Doliprane rappelle d’autres attaques en règle contre notre souveraineté économique (Alstom, Technip, etc.), il semble indispensable de conjuguer droit et influence pour optimiser notre appareil défensif et offensif. Car pour Olivier de Maison Rouge, docteur en droit et avocat spécialisé dans la protection des données, le secret des affaires, l’intelligence stratégique et la sécurité économique, « l’autonomie stratégique est la condition sine qua non de la protection de nos intérêts fondamentaux. » Lire la suite
N° 102 – Août 2019 – Alstom, ou l’influence entre violence physique et prédation financière : le décryptage de Frédéric Pierucci
L’affaire Alstom a connu en juin de nouveaux rebondissements : annonce de plans de licenciements, interrogations émises par Olivier Marleix – président de la commission d’enquête parlementaire sur les décisions de l’Etat en matière industrielle – concernant les responsabilités réelles des plus hautes autorités de l’Etat dans cette affaire… D’où l’intérêt d’entendre ici un témoin-clé du dossier, Frédéric Pierucci, ancien président de la filière chaudière d’Alstom, qui a sorti en début d’année un livre-choc, Le piège américain (avec Matthieu Aron, JC Lattès), pertinemment sous-titré : l’otage de la plus grande entreprise de déstabilisation économique témoigne. Lire la suite
N°46 – Juillet 2013 – Ce que l’affaire Snowden révèle de la guerre économique : le décryptage de Bernard Carayon
La montée en puissance de l’affaire Snowden début juillet n’aura surpris que ceux qui s’évertuent à nier la réalité des jeux de pouvoir à l’échelle planétaire. Oui, les Etats-Unis ont mis la planète sur écoute. Oui, ils surveillent leurs alliés, l’Europe au premier chef. Oui, leurs pôles d’intérêt dépassent de loin la guerre contre la drogue ou le terrorisme. Oui, ils se servent de leur puissance pour vaincre dans une guerre économique où tous les coups sont permis, pour faire gagner leurs entreprises. Mais cela n’est pas nouveau. Par angélisme ou par faiblesse, nous préférons ignorer ces réalités, résultat d’une combinaison subtile entre hard et soft power. Lire la suite