Décideurs
N° 24 – Mars 2011 – Risque nucléaire et jeux d’influence ; La fracture décideurs / émetteurs ; Réhabiliter le risque assumé.
« Réhabiliter le risque assumé ». Tel est le titre d’une tribune publiée récemment dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles par Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication. Face à la catastrophe nucléaire de Fukushima, et son exploitation par des groupes de pression, » que doit faire l’industrie énergétique française ? L’erreur serait de se borner à opposer seulement des arguments techniques et rationnels. La rigueur de l’ingénieur est impuissante face aux opérations de manipulation. Cessons d’être réactifs, montrons-nous proactifs. Opérons autrement. Et d’abord pensons le problème en amont, sur le plan des idées. Les directions de la stratégie et de la communication de nos grands groupes doivent entamer une réflexion de fond débouchant sur l’engagement de stratégies d’influence positives. C’est là un travail sur le long terme, qui exige surtout de changer de perspective. La communication de « bisounours », avec ses discours infantilisants et sa langue de bois aussi niaise que contre-productive a montré ses limites. Pourquoi ne commencerait-on pas par réhabiliter la notion de risque assumé ? »
Cités dans ce numéro : Louis Althusser, Alain Juillet, Nicos Poulantzas, Prométhée.
DOSSIER HORS SERIE N° 4 – Janvier 2011 – Stratégies d’influence, le décryptage de Marie-France Garaud.
Conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes, Marie-France Garaud est connue pour avoir exercé les fonctions de conseiller politique, d’abord auprès de Jean Foyer, Garde des Sceaux de 1962 à 1967, du temps du Général de Gaulle, ensuite auprès de Georges Pompidou, Premier Ministre puis Président de la République. Et aussi pour avoir participé, toujours auprès de Pierre Juillet, à la création du RPR présidé par Jacques Chirac.
A l’heure où elle vient de publier Impostures politiques, (Plon), vigoureux plaidoyer pour un retour en force du politique, elle a accordé un long entretien à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, dans lequel elle analyse les sphères respectives de l’influence et de la puissance, tout en disséquant les forces qui interagissent entre elles.
Cités dans ce numéro : Jean Bodin, Régis Debray, Jean Foyer, Louis Garaud, Marie-France Garaud, Vladimir Jankelévitch, Alain Juillet, Philippe Seguin.
Feuilleter ce document sur Calaméo
N° 13 – Octobre 2009 – D’un mur à l’autre ; Berlin, nouveau centre d’influence ; Les USA, de la guerre froide à la guerre des idées ; Markus Wolf, maître de la subversion.
« L’influence, de la guerre froide à la guerre économique », par Jean-Paul Picaper. Jean-Paul Picaper vient de publier « Berlin-Stasi », (Éditions des Syrtes, novembre 2009). L’auteur est né à Pau en 1938. Il a été maître-assistant puis professeur de science politique à l’université de Berlin-Ouest pendant 13 ans et correspondant du Figaro en Allemagne pendant 26 ans. Domicilié à Berlin, il collabore à Valeurs Actuelles, à Politique Internationale, à la Preussische Allgemeine Zeitung, au Münchener Merkur. Jean-Paul Picaper a publié plus d’une vingtaine de livres, parmi lesquelles des biographies d’Helmut Kohl, d’Angela Merkel et d’Otto de Habsbourg (en français) ainsi que de Nicolas Sarkozy (en allemand). Derniers parus « Nicolas Sarkozy und die Beschleunigung der Politik », (Gollenstein Verlag, 2008), « Opération Walkyrie – La Résistance allemande contre Hitler », (Éditions de l’Archipel, Paris, janv. 2009). Avec « Enfants maudits » et « Le Crime d’aimer » (Éditions des Syrtes), il a posé le problème des enfants de l’ennemi (enfants d’occupants, de prisonniers de guerre et de STO) dans la relation franco-allemande. Il a créé le magazine Internet franco-allemand www.eurbag.eu.
Cités dans ce numéro : Willy Brandt, Warren Christopher, Pascal Gauchon, Günter Guillaume, Otto de Habsbourg, Jean-Marc Huissoud, Rémi Kauffer,, Helmut Kohl, John Le Carré, Angela Merkel, Erich Mielke, Jean-Paul Picaper, Claude Revel, Nicolas Sarkozy, Pierre de Villemarest, Markus Wolf.