Ecole de Guerre Economique
N°127 – Novembre 2021 – Etats-Unis vs France/Europe : influence et méthodes d’encerclement cognitif. Le décryptage du MSIE 36
Des élites françaises à l’évidence sous influence américaine : tel est le constat qui saute aux yeux à la lecture du rapport d’alerte de la 36ème promotion de l’Executive MBA en Management Stratégique et Intelligence Économique (MSIE 36) de l’École de guerre économique. Sorti en octobre, réalisé sous la direction de Christian Harbulot, il s’intitule Comment les Etats-Unis contribuent-ils à affaiblir l’économie française ? Les dynamiques classiques en matière de guerre économique sont bien sûr évoquées : espionnage, boycott, embargos unilatéraux, extraterritorialité, moyens normatifs offensifs, pression fiscale, prises de participation financière etc. Mais les auditeurs ont aussi mis l’accent sur le formatage des esprits via des dynamiques communicationnelles et informationnelles par lesquelles les Américains exercent une domination aussi « feutrée » que sans concession sur les élites françaises. Lire la suite
N°116 – Novembre 2020 – Soft PowerS, ces méthodes-clés de domination dans la guerre économique systémique : le décryptage de Nicolas Moinet
« La guerre économique systémique est un mode de domination qui évite de recourir à l’usage de la puissance militaire pour imposer une suprématie durable. » Cet aphorisme de Christian Harbulot constitue le fil rouge du second volume des Sentiers de la guerre économique, intitulé Soft PowerS, signé Nicolas Moinet, professeur des universités à l’Institut d’administration des entreprises de Poitiers. Nicolas Moinet livre ici en avant-première la teneur de son livre qui sortira le 21 janvier prochain en librairie (VA Editions). Le Soft Power est polymorphe, d’où le S ajouté dans le titre à Power. Comment tombons-nous sous la férule de ce « pouvoir feutré qui nous enveloppe de toute part » ? Quels sont les modes opératoires des différents Soft PowerS ? Quid de l’attitude de la France dans ces jeux communicationnels et informationnels, qui se déroulent sur des échiquiers invisibles ?… Lire la suite
N°112 – Juin 2020 – L’Ecole de pensée sur la guerre économique face aux affrontements informationnels et communicationnels
L’Ecole de pensée sur la guerre économique a vu le jour en France l’an passé. Sous la houlette de Christian Harbulot – le fondateur de l’Ecole de Guerre Economique – Eric Delbecque, Ali Laïdi, Nicolas Moinet et Olivier de Maison Rouge se sont retrouvés autour d’un constat : « pour contenir les excès de la guerre économique et analyser avec lucidité les rapports de force économique, il est devenu nécessaire de penser autrement et de sortir du confort de pensée dans lequel nous nous sommes habitués à analyser l’évolution du monde depuis des décennies ».
A leurs yeux, la guerre économique systémique qui fait rage à l’échelle planétaire est d’autant plus périlleuse qu’elle « est un mode de domination qui évite de recourir à l’usage de la puissance militaire pour imposer une suprématie durable ». Ces cinq professionnels faisant autorité dans le monde de l’intelligence économique (IE) entendent ainsi penser l’économie sans l’économisme. Lire la suite
N°111 – Mai 2020 – Chine/Etats-Unis ? Sortie de crise ?… La guerre économique systémique comme grille de décryptage
Covid-19. Guerre larvée Chine/Etats- Unis. Panique diplomatique, politique, économique. Anticipant la crise, des chercheurs liés à l’EGE (Ecole de Guerre Economique) ont, sous la houlette de Christian Harbulot, lancé ce printemps les Cahiers de la Guerre Economique (CGE), mettant en avant le concept de guerre économique systémique. Lire la suite
N°95 – Juillet 2018 – Les hommes de l’ombre de la guerre économique, entre puissance et influence : le décryptage de Nicolas Moinet
Enfin un ouvrage consacré aux combattants de l’ombre de la guerre économique ! Considérés comme des soldats d’élite voire des seigneurs au sein des plus grandes puissances mondiales, ils sont en France ignorés, incompris, voire méprisés tant par l’université que par les grands patrons ou les politiques. Professeur des universités au profil atypique et praticien reconnu de l’intelligence économique (IE), Nicolas Moinet leur rend hommage en contant leur saga depuis trente ans : Les sentiers de la guerre économique – L’école des nouveaux « espions » (VA Editions, 2018). Chefs d’entreprise, chercheurs, journalistes d’investigation, fonctionnaires, étudiants en IE, experts en guerre informationnelle… leurs profils sont variés mais leur détermination reste la même : faire gagner la France dans la guerre économique qui fait rage à l’échelle planétaire. Lire la suite
N° 72 – Avril 2016 : Fabricants d’intox et manipulateurs dans la guerre mondiale de l’information : le décryptage de Christian Harbulot
« L’information (vraie ou fausse) est une arme parfois plus efficace que le fusil, la diplomatie, la justice ou la loi. » Malheureusement, constate Christian Harbulot en ouverture de son dernier livre, Fabricants d’intox – La guerre mondialisée des propagandes (Lemieux éditeur, 2016), à la différence de ce que l’on observe dans le monde anglo-saxon, en Chine, en Russie ou en Israël, « une telle évidence n’entre pas dans le champ de vision de nos élites »… Lire la suite
9 juin 2015 – Les rouages de la guerre de l’information : la France face à Daech
La France peut-elle vaincre Daech sur le terrain de la guerre de l’information ? Tel est le questionnement ouvert sans tabous par Christian Harbulot, directeur de l’Ecole de Guerre Economique, et ses équipes dans un récent rapport d’alerte. Au-delà du choc des images de mise à mort en direct, il y a une logique froide, puissante et cohérente mise en œuvre, qui se rapporte à la nature même de la guerre de l’information. Pour Christian Harbulot et ses chercheurs, celle-ci se définit : 1/ par le contenant de nature technologique. Les attaques passent par les systèmes d’information (piratage, virus, paralysie ou destruction des communications) ; 2/ par le contenu qui recouvre les opérations de propagande et de contre propagande, les techniques de pression psychologique, les méthodes de désinformation, la manipulation par la production de connaissances de nature institutionnelle, académique, médiatique, sociétale (fondations, ONG). En ce sens, soulignent-ils, « la guerre de l’information bouleverse les lois de la guerre traditionnelle : pas de déclaration de guerre ; avantage décisif pour l’attaquant ; pas de traité de paix ; pas de fin temporelle ; pas d’agresseur identifiable avec certitude. » Il est donc grand temps de sortir de notre léthargie et de notre angélisme pour regarder enfin les réalités en face. Lire la suite
17 décembre 2014 – La guerre économique est bel et bien là
« La paix est un souhait, la guerre est un fait ». C’est par un éditorial choc que Pascal Gauchon, rédacteur en chef de Conflits, revue de géopolitique aussi audacieuse que sérieuse – www.revueconflits.com – ouvre le dossier de la guerre économique. Normalien, directeur de la collection Major destinée aux grandes écoles (PUF, Presses universitaires de France), cofondateur du Festival de géopolitique de Grenoble, Pascal Gauchon a regroupé de multiples contributions pour ce numéro hors-série qui ne pratique pas la langue de bois. Christian Harbulot, directeur de l’Ecole de guerre économique et l’un des pionniers de l’intelligence économique, explique ainsi clairement que pour avoir un devenir, encore nous faut-il réapprendre à penser en termes de puissance. La guerre économique est à ses yeux « l’expression extrême des rapports de force non militaires. Si l’on essaie de hiérarchiser les rapports de force, les deux qui me paraissent les plus importants dans l’histoire de l’humanité tiennent à la guerre et à l’économie. Cela ne veut pas dire qu’il n’en existe pas d’autres – culturels, religieux, diplomatiques… Mais ce sont ces deux formes de guerre qui comptent le plus si l’on regarde l’histoire longue, les autres passent au second plan, sont moins lourdes. » Lire la suite
24 juin 2014 – Stratégie, puissance et influence : les clés de la renaissance française
« Peut-être avons-nous jeté un peu vite aux oubliettes de l’Histoire cet acharnement du général de Gaulle à préserver la France des influences extérieures qui pouvaient avoir une incidence négative sur sa destinée. » Ce constat est dressé par Christian Harbulot, l’un des meilleurs spécialistes français de l’intelligence économique, dans son tout dernier ouvrage, Sabordage – Comment la France détruit sa puissance (Editions François Bourin, avril 2014, 140 p., 14 €). Il amène bien évidemment à une réflexion de fond sur la capacité qui est la nôtre aujourd’hui à poursuivre notre histoire. Avons-nous seulement la volonté de vivre ? Avons-nous seulement le courage de regarder le monde de façon lucide ? Il est permis d’en douter. Pour résister aux influences extérieures néfastes, il faudrait encore faire preuve d’un certain pragmatisme, se traduisant dans les faits par l’affirmation tranquille d’une volonté de puissance. Pour le fondateur de l’Ecole de guerre économique, il est des règles immuables. Même « au XXIe siècle, la survie d’un peuple reste toujours conditionnée par la capacité d’un Etat à résister aux menaces extérieures et intérieures. Tourner le dos à la puissance, c’est prendre tout simplement le risque d’être soumis au diktat d’une puissance étrangère ou de sombrer dans le chaos en cas de désintégration de la société civile. » Il est clair que notre pays ne peut faire l’économie d’une réflexion sur son devenir stratégique, et qu’il ne pourra exercer d’influence s’il ne recouvre pas au préalable sa puissance. Son existence même en dépend. Il s’agit là d’un choix vital, au sens premier du terme. Lire la suite
9 décembre 2013 – « La communication, dimension oubliée de l’intelligence économique », prix IEC 2013
Les professeurs d’université Nicolas Moinet (Poitiers) et Thierry Libaert (Louvain) viennent de se voir décerner le Prix 2013 de l’Intelligence économique et compétitivité (IEC), pour La communication, dimension oubliée de l’intelligence économique. Publié par la revue Communication & organisation sous l’égide des Presses universitaires de Bordeaux, ce dossier rassemble les analyses de nombreux experts, universitaires et praticiens de l’intelligence économique et de la communication, et souligne très justement les nécessaires interactions et synergies entre ces deux disciplines. Les lecteurs de Communication & Influence étaient au courant de cette parution dès l’origine, puisque le n° 45 (juin 2013) avait non seulement présenté la revue, mais encore publié l’article que nous y avions signé, Alain Juillet et moi-même : L’influence, le noble art de l’intelligence économique (p. 161-173). Lire la suite
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