Europe
N° 55 – Mai 2014 : Identité et influence, quel avenir pour la France ? Le décryptage de Denis Tillinac
Les élections européennes sont l’occasion d’une réflexion sur le devenir de notre pays. Est-il encore puissant ? Influent ? Son identité si particulière constitue-t-elle encore sa force principale ? Ecrivain, journaliste, proche du président Chirac dont il fut le représentant personnel au Conseil permanent de la Francophonie, Denis Tillinac vient de publier Du bonheur d’être réac (Equateurs, 2014). Pour lui, avant tout, la France doit se décomplexer, en finir avec la repentance et redevenir elle-même. Lire la suite
21 juin 2013 – Le rôle négatif du soft power bruxellois dans la démilitarisation de l’Europe
On cantonne bien trop souvent le débat sur l’avenir de la Défense à des considérations budgétaires ou techniques. Le mérite du jeune chef de bataillon Jean-Baptiste Vouilloux est d’aller plus loin et de dégager les racines profondes de cette désaffection des élites européennes à l’endroit de la chose militaire. Dans La démilitarisation de l’Europe, récemment publié aux éditions Argos (sous la direction d’Olivier Zajec, par ailleurs successeur d’Hervé Coutau-Bégarie à l’Ecole de Guerre), Jean-Baptiste Vouilloux ne pratique pas la langue de bois. Entre autres maux, le monde militaire souffre d’une détestation feutrée de l’univers bruxellois. Les représentations mentales que se font de l’armée les hauts responsables européens sont partisanes et détestables. « La plupart des hauts fonctionnaires européens pèchent par manque de convictions dans le sens où ils n’adhèrent pas à l’idée d’une Europe forte militairement. Ce constat peut sembler caricatural mais il est parfaitement illustré par le peu d’appétence dont fait preuve Catherine Ashton, la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères, vis-à-vis de l’Europe de la défense. Il faut dire que son passé de militante pour le désarmement nucléaire ne la prédispose pas à accorder une confiance démesurée aux forces armées. Tous les militaires qui ont servi au sein des institutions européennes à Bruxelles ont pu y constater leur marginalisation, voire le malaise suscité par la simple vue de l’uniforme. » Lire la suite
07 janvier 2013 – Maîtrise des flux de données et des réseaux : et si l’Europe se donnait enfin les moyens de la puissance ?
Dans une tribune très pertinente (Le Monde, 08/01/13), intitulée « Les données, puissance du futur », et portant en sous-titre « L’Europe reste à la traîne dans l’exploitation des données électroniques. Des géants étrangers dominent ce secteur stratégique et déterminant », deux universitaires et chercheurs français, Stéphane Grumbach et Stéphane Frénot, dressent un constat inquiétant pour l’influence de l’Europe dans le monde. En un temps où les données constituent la base de la société de l’information, notre faiblesse en ce domaine engendre une évidente asymétrie. L’Europe ne se réfère ainsi en ce domaine quasiment qu’à des sites américains. On sait le poids de Google ou de Facebook. Or, expliquent les auteurs, « nous disposons pourtant en France d’un moteur de recherche, Exalead, développé par Dassault Systèmes. Pourquoi ne fait-on pas de son développement une grande cause nationale ? » Lire la suite
N° 21 – Octobre 2010 – Lobbying et communication d’influence, dossier spécial paru dans Fusions & Acquisitions Magazine n° 242-243, de septembre-octobre 2010
Hier encore, le lobbyiste pouvait se contenter d’un dialogue bilatéral et discret avec le pouvoir. Il doit maintenant compter avec les relais d’opinion. Rouages-clés de notre société ouverte, ceux-ci répercutent leur perception des enjeux vers une opinion publique souvent dubitative, parfois méfiante. Les modes d’action du lobbyiste s’en trouvent de facto modifiés. Par-delà la formulation d’argumentaires techniques ou juridiques, il lui faut désormais élaborer un discours cohérent, précis, bien informé, porteur de sens et de repères, et ne pas craindre d’intervenir dans les débats de société. D’où le recours à ce que l’on nomme stratégie d’influence, et à sa déclinaison pratique, la communication d’influence. Car, dans une démocratie d’opinion, ce sont les esprits qu’il faut éclairer et convaincre. Comment faire ? Dans quel cadre ? Pour quels objectifs et vers quelles cibles ? Peu connue en France, la communication d’influence a un bel avenir devant elle, comme socle et support du lobbying.
Dossier co-écrit avec Henri Thomé. Ingénieur des Ponts et Chaussées, Henri Thomé est le Délégué général Europe assurant la direction de la Représentation européenne de Bouygues SA, basée à Bruxelles, pour l’ensemble des métiers du Groupe : Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Bouygues Telecom, Colas et TF1. Il est membre du Conseil de Groupe. Henri Thomé est également ancien Président du Club des représentants des grandes entreprises françaises à Bruxelles, et membre du conseil d’administration du think tank Confrontations Europe, dont le président est Philippe Herzog.
Cités dans ce numéro : Florence Autret, Christophe Blanc, Edgar Bronfman Junior, Jean-Paul Charié, François Ewald, Michel Foucault, Ludovic François, Xavier Guilhou, Christian Harbulot, Philippe Herzog, François-Bernard Huyghe, Alain Juillet, Mathieu Laine, Jean-Michel Lefèvre, Maurice Lévy, Anne Méaux, Jean-Marie Messier, Denis Muzet, Michel Schneider, Henri Thomé.
N° 12 – Septembre 2009 – Lobbying et communication d’influence ; Le lobbying à l’heure de la démocratie d’opinion ; Pas de lobbying sans communication d’influence ; Metternich, une araignée au coeur de l’Europe.
« Europe : repenser l’articulation lobbying – communication d’influence », par Henri Thomé. Fin connaisseur des arcanes de la Commission européenne et du Parlement, ingénieur des Ponts et Chaussées, Henri Thomé est le Délégué général Europe assurant la direction de la Représentation européenne de Bouygues SA, basée à Bruxelles, pour l’ensemble des métiers du Groupe : Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Bouygues Telecom, Colas et TF1. Il est membre du Conseil de Groupe. Henri Thomé est également Président du Club des représentants des grandes entreprises françaises à Bruxelles, et membre du conseil d’administration du think tank Confrontations Europe.
Cités dans ce numéro : Florence Autret, Christophe Blanc, Jean-Paul Charié, Michel Clamen, Stanley Crossick, Michel Foucault, Ludovic François, Philippe Herzog, François-Bernard Huyghe, Jacques Julliard, Henry Kissinger, Klemens de Metternich, Pierre Rosanvallon, Henri Thomé, Charles Zorgbibe.
N° 7 – Février 2009 – Géopolitique, puissance, communication et influence ; Des espaces, des hommes, des réseaux ; Pas de mondialisation sans…territoires ni frontières ! ; La gestion de l’eau entre conflit et coopération ; Friedrich Ratzel, père de la géographie politique.
« L’eau, enjeu de puissance et d’influence », par Franck Galland. Directeur de la sûreté de Suez Environnement et président du Collège des opérateurs d’infrastructures vitales au sein du Haut Comité Français pour la Défense Civile, Franck Galland est l’invité de ce numéro. Il vient de publier L’Eau : géopolitique, enjeux, stratégies, aux Éditions du CNRS en septembre dernier, et est l’auteur de nombreux articles sur la géopolitique de l’eau parus dans des revues stratégiques (Revue de la Défense Nationale, Bulletin d’Etudes de la Marine, Revue de la Gendarmerie Nationale). Reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes français de la question, il met en évidence le fait que l’eau va devenir un enjeu crucial des relations internationales.
Cités dans ce numéro : Samuel Assouline, Margaret Beckett, Michel Foucher, Franck Galland, Pascal Gauchon, Ernst Haeckel, Hérodote, Jean-Marc Huissoud, Rudolf Kjellen, Yves Lacoste, Friedrich Ratzel, Evelyne Sevin, Sun Tse, Hubert Védrine, Ori Yogev.