France
N°56 – Juin 2014 : De l’influence des représentations mentales dans le jeu géopolitique : le décryptage d’Yves Lacoste
Considéré comme le père de la géopolitique à la française, le professeur Yves Lacoste défend une approche lucide et pragmatique des réalités géopolitiques. Pour lui, la géopolitique s’incarne dans des rivalités de pouvoirs entre acteurs évoluant sur des territoires, du pouvoir le plus brut au plus subtil. Lire la suite
24 juin 2014 – Stratégie, puissance et influence : les clés de la renaissance française
« Peut-être avons-nous jeté un peu vite aux oubliettes de l’Histoire cet acharnement du général de Gaulle à préserver la France des influences extérieures qui pouvaient avoir une incidence négative sur sa destinée. » Ce constat est dressé par Christian Harbulot, l’un des meilleurs spécialistes français de l’intelligence économique, dans son tout dernier ouvrage, Sabordage – Comment la France détruit sa puissance (Editions François Bourin, avril 2014, 140 p., 14 €). Il amène bien évidemment à une réflexion de fond sur la capacité qui est la nôtre aujourd’hui à poursuivre notre histoire. Avons-nous seulement la volonté de vivre ? Avons-nous seulement le courage de regarder le monde de façon lucide ? Il est permis d’en douter. Pour résister aux influences extérieures néfastes, il faudrait encore faire preuve d’un certain pragmatisme, se traduisant dans les faits par l’affirmation tranquille d’une volonté de puissance. Pour le fondateur de l’Ecole de guerre économique, il est des règles immuables. Même « au XXIe siècle, la survie d’un peuple reste toujours conditionnée par la capacité d’un Etat à résister aux menaces extérieures et intérieures. Tourner le dos à la puissance, c’est prendre tout simplement le risque d’être soumis au diktat d’une puissance étrangère ou de sombrer dans le chaos en cas de désintégration de la société civile. » Il est clair que notre pays ne peut faire l’économie d’une réflexion sur son devenir stratégique, et qu’il ne pourra exercer d’influence s’il ne recouvre pas au préalable sa puissance. Son existence même en dépend. Il s’agit là d’un choix vital, au sens premier du terme. Lire la suite
N° 55 – Mai 2014 : Identité et influence, quel avenir pour la France ? Le décryptage de Denis Tillinac
Les élections européennes sont l’occasion d’une réflexion sur le devenir de notre pays. Est-il encore puissant ? Influent ? Son identité si particulière constitue-t-elle encore sa force principale ? Ecrivain, journaliste, proche du président Chirac dont il fut le représentant personnel au Conseil permanent de la Francophonie, Denis Tillinac vient de publier Du bonheur d’être réac (Equateurs, 2014). Pour lui, avant tout, la France doit se décomplexer, en finir avec la repentance et redevenir elle-même. Lire la suite
N°39 – Décembre 2012 – La guerre de 1812-1814 entre Etats-Unis et Canada : l’influence géopolitique d’une guerre oubliée
Entre 1812 et 1814, une guerre éclata entre les jeunes Etats-Unis et la province britannique appelée à devenir le Canada. Au cours de ces combats, la Maison Blanche à Washington fut incendiée par les troupes anglo-canadiennes. L’Europe, plongée alors dans les guerres napoléoniennes, ignora à peu près ce conflit. Deux cents ans après, il mérite cependant d’être redécouvert, tant ses implications géopolitiques en Amérique du Nord sont importantes. Car ces affrontements constituèrent le creuset de l’identité canadienne. Leur souvenir reste encore aujourd’hui vivace et s’impose comme un paramètre à prendre en compte pour décrypter les stratégies d’influence sur la scène diplomatique nord-américaine.
Cités dans ce numéro : Canada, Jean Chrétien, Collège des Forces Canadiennes, Etats-Unis, France, Henry Hathaway, Andrew Jackson, Thomas Jefferson, Richard Mentor Johnson, Le Spectacle du Monde, James Madison, Marilyn Monroe, J. W. Morrison, Napoléon, Niagara, Nouvelle-Orléans, Ottawa, Québec, Russie, Charles de Salaberry, Jonathan Sewell, Tecumseh, Toronto, Washington, Wellington, West Point.