Opérations extérieures
N° 59 – Octobre 2014 : Le soldat au combat, perception du réel et influence du mental : le décryptage de Michel Goya
Le combat modifie toutes les perceptions. L’horreur surgit, la peur aussi. Certains hommes vont au-delà et font face. Pourquoi ? Comment ? Issu des Troupes de marine, ayant connu le feu (Afrique, Balkans), le colonel Goya, dirige le bureau Recherche au Centre de doctrine et d’emploi des forces à l’École militaire. Docteur en histoire, spécialiste du leadership et de l’innovation dans les organisations, enseignant dans des institutions prestigieuses, fondateur du blog La voie de l’épée, il vient de publier Sous le feu (Tallandier, 2014). Lire la suite
12 mai 2014 – Jacques Hogard et les actions d’influence dans les opérations extérieures
Saint-Cyrien, ayant servi dans l’Infanterie de marine, le général Jacques Hogard (1918-1999) est sans conteste l’une des plus hautes figures de l’école française de contre-insurrection. Moins connu médiatiquement que David Galula qui mit son savoir-faire au service des cercles d’influence américains, Jacques Hogard s’est imposé dès les années 1950-1960 – avec Roger Trinquier, Charles Lacheroy, Jean Nemo et quelques autres officiers – comme l’un des pionniers militaires des stratégies d’influence en matière d’opérations extérieures. C’est donc tout le mérite de Mériadec Raffray que de lui avoir consacré une étude détaillée : Général Jacques Hogard – Stratège de la contre-insurrection (Economica, janvier 2014, 124 p., 19 €). Lire la suite
17 décembre 2013 – Un exemple d’influence positive en opérations extérieures : Radio Surobi en Afghanistan
L’une de nos dernières notes, Opérations d’environnement d’hier et d’aujourd’hui : de l’Algérie à l’Afghanistan (05/12/13), a suscité nombre de réactions, prouvant l’intérêt que nos lecteurs portent à ces questions. Pour enrichir le débat sur ce sujet des opérations d’influence en opérations extérieures, on peut ici évoquer le témoignage récemment paru de Raphaël Krafft, Captain teacher – Une radio communautaire en Afghanistan (éditions Buchet Chastel, septembre 2013). Journaliste, l’auteur s’est engagé en 2009 dans l’armée française pour aider la Légion étrangère à créer une radio communautaire dans une zone reculée de l’Afghanistan. La question centrale qui se pose ici est celle de la nature même des opérations liées au soft-power : quelles sont les limites des opérations d’influence ? Comment privilégier l’indépendance d’esprit des participants et jouer la carte d’une influence positive ? Doivent-elles se distinguer clairement des opérations grises – voire noires – qui peuvent compromettre le rayonnement réel et les bonnes relations que l’on cherche à établir sur le long terme ? Ou au contraire, doit-on envisager de les combiner, si toutefois cela se révèle être possible et opportun ?… Bref, comme dans nombre d’opérations d’influence, les vecteurs utilisés comptent moins que la définition initiale de la ligne stratégique retenue. Lire la suite
5 décembre 2013 – Opérations d’environnement d’hier et d’aujourd’hui : de l’Algérie à l’Afghanistan
Avons-nous eu raison de nous reporter à l’étude de la pacification en Algérie pour préparer notre mission de pacification en Afghanistan, comme nous le demandaient les états-majors américains et français? Ce questionnement a conduit le lieutenant-colonel Bernard Gaillot à publier De l’Algérie à l’Afghanistan – Après Tazalt, avons-nous pacifié Tagab (éditions Nuvis). Titulaire d’un DEA d’histoire sur la pacification en Algérie obtenu en 1997 à la Sorbonne et ayant servi comme officier renseignement d’un GTIA en Kapisa entre novembre 2009 et juin 2010, Bernard Gaillot poursuit ainsi un triple objectif : tout d’abord rendre hommage à nos morts en Afghanistan ; puis témoigner de la réalité d’une mission mal connue par nos concitoyens ; enfin mettre en perspective deux conflits très éloignés en en tirant des enseignements pour notre armée et notre société. Le chapitre 5 de son livre intéresse directement les spécialistes de l’influence, car il concerne les opérations d’environnement visant à convaincre les populations en participant à la reconstruction du pays. Lire la suite
N°40 – Janvier 2013 – Opérations extérieures et opérations d’influence : le décryptage du Général Vincent Desportes
Les idées sont des armes. A l’heure où l’armée française intervient, seule, sur plusieurs théâtres d’opérations extérieures, à l’heure aussi où se poursuivent les discussions sur le Livre Blanc de la Défense, l’influence s’impose bel et bien comme une arme redoutable que nous devons impérativement apprendre à maîtriser, tant dans la sphère civile que militaire.
Dans l’entretien qu’il m’a accordé, le Général Vincent Desportes – ancien directeur de l’Ecole de guerre, professeur associé à Sciences Po Paris, conseiller dans de nombreux cénacles stratégiques comme l’IFRI ou le CSFRS – souligne à quel point hard power et soft power sont aujourd’hui inextricablement liés.
Bruno Racouchot, Directeur de Communication & Influence
N° 20 – Juin 2010 – « Quelle stratégie d’influence en appui aux opérations militaires ? »
Ce numéro spécial de Communication & Influence est intégralement consacré au colloque qui s’est tenu le 15 juin dernier à l’Ecole militaire à Paris, dont le thème central était : « Quelle stratégie d’influence en appui aux opérations militaires ? ». Nous en présentons ici quelques extraits, significatifs de l’évolution de la pensée stratégique française. De fait, un colloque de ce type constitue une première et se révèle riche d’enseignements, aussi bien pour les théâtres d’opérations extérieures que pour la guerre économique. Tant l’allocution prononcée en ouverture par le général de division aérienne Guillaume Gelée, directeur du CICDE – Centre Interarmées de Concepts, de Doctrines et d’Expérimentations – que l’analyse conduite par le colonel François Chauvancy, intéresseront l’ensemble des décideurs des mondes civil et militaire.
Cités dans ce numéro : Frédéric Charillon, Colonel François Chauvancy, Général de division aérienne Guillaume Gelée, Alain Juillet, Emmanuel Kant, Général Stanley McChrystal, Jean-Marie Messier.
N° 3 – Octobre 2008 – De Beyrouth à Kaboul ; La violence comme stratégie de communication ; Comprendre la guerre : de l’importance majeure de penser autrement… ; Ivresse de la puissance et force périlleuse des certitudes ; Précurseurs et visionnaires, les mentors français de l’US Army.
« Guerres et conflits : les règles d’or d’une communication influente », par Frédéric Pons. Officier de réserve ayant servi dans les parachutistes, rédacteur en chef monde à Valeurs Actuelles, Frédéric Pons est président de l’Association des journalistes de défense, l’AJD, qui regroupe environ 160 journalistes. Il a publié de nombreux ouvrages sur les opérations extérieures (Liban, Balkans, Irak,…) et enseigne les stratégies de communication dans les grandes écoles militaires.
Cités dans ce numéro : Jean-Marc Balencie, Carl Von Clausewitz, Pascale Combelles-Siegel, Bernard Dagenais, Jean-François Daguzan, Général Vincent Desportes, David Galula, René Girard, Général Jacques Hogard, Arnaud de La Grange, Colonel Charles Lacheroy, Général d’armée aérienne Bernard Norlain, Général d’armée David H. Petraeus, Frédéric Pons, Général Jeffrey Schloesser, Roger Trinquier.