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N°116 – Novembre 2020 – Soft PowerS, ces méthodes-clés de domination dans la guerre économique systémique : le décryptage de Nicolas Moinet
« La guerre économique systémique est un mode de domination qui évite de recourir à l’usage de la puissance militaire pour imposer une suprématie durable. » Cet aphorisme de Christian Harbulot constitue le fil rouge du second volume des Sentiers de la guerre économique, intitulé Soft PowerS, signé Nicolas Moinet, professeur des universités à l’Institut d’administration des entreprises de Poitiers. Nicolas Moinet livre ici en avant-première la teneur de son livre qui sortira le 21 janvier prochain en librairie (VA Editions). Le Soft Power est polymorphe, d’où le S ajouté dans le titre à Power. Comment tombons-nous sous la férule de ce « pouvoir feutré qui nous enveloppe de toute part » ? Quels sont les modes opératoires des différents Soft PowerS ? Quid de l’attitude de la France dans ces jeux communicationnels et informationnels, qui se déroulent sur des échiquiers invisibles ?… Lire la suite
20 mars 2013 – L’influence au cœur de la stratégie des pouvoirs publics
Fin connaisseur des affaires européennes, Thierry Vautrin fait partie de ces diplomates qui ont parfaitement saisi l’importance des stratégies d’influence dans la sphère complexe des relations internationales. Chef de secteur au Secrétariat Général des Affaires Européennes (SGAE, services du Premier Ministre), Thierry Vautrin est en effet chargé du suivi de la présence française dans les institutions européennes. Observateur perspicace des rouages de l’Union européenne, ce diplomate a le mérite de mettre clairement en lumière les enjeux liés à l’influence, et ce sans langue de bois aucune, comme il vient de le faire pour le Portail de l’IE. A ses yeux, « les questions d’influence sont au cœur des réflexions et des stratégies des pouvoirs publics en France notamment dans les institutions européennes. Ces questions d’influence revêtent une acuité supplémentaire à l’aune des prochaines élections européennes. Pourquoi ? Tout simplement, parce que nous sommes désormais inscrits collectivement dans une guerre d’influence avec des acteurs plus diversifiés qu’autrefois. » Lire la suite