Public diplomacy
N° 152 – Février 2024 – L’influence sort enfin de la clandestinité pour prendre sa part à la guerre de l’information : le décryptage de Jean-François Bianchi
« Vingt années d’enseignement m’auront ainsi appris que se saisir de l’influence, c’est en pratique, penser autrement la relation à l’autre et s’offrir un large panel de solutions et d’opportunités dans l’action, tout en restant dans un cadre légal et moral. C’est donc, à mon sens, une voie privilégiée vers la puissance. » Professeur associé à l’Ecole de Guerre Economique (EGE), en charge des questions relatives à la diplomatie d’entreprise, à l’influence et aux stratégies d’influence appliquées aux confrontations économiques, Jean- François Bianchi vient de partir en retraite. Ayant évolué des décennies durant en passeur entre les mondes civil et militaire, politique et économique, public et privé… il dresse ici un bilan et opère une mise en perspective du concept d’influence dans notre pays, en montrant l’urgence de sa réhabilitation et l’importance de sa mise en œuvre. Lire la suite
N° 34 – Juin 2012 – Influence, lobbying, public diplomacy… la France face aux armes du smart power : le décryptage de Claude Revel
Les jeux d’influence sur la scène internationale ont redistribué les cartes de la puissance. Le smart power, ce pouvoir de l’intelligence cher au président Obama, permet de remporter bien des victoires, en douceur mais avec de réelles conséquences. Notre pays a-t-il su prendre la mesure de cette mutation ? Quels sont nos atouts et nos faiblesses dans cette nouvelle forme d’affrontement à l’échelle planétaire ?
Enarque, spécialiste reconnue de l’intelligence économique, Claude Revel s’interroge. Son dernier livre, La France, un pays sous influences ? (Vuibert, juin 2012) dresse un état des lieux sévère mais non sans espoir. Dans l’entretien qu’elle a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Claude Revel plaide pour un recours aux stratégies d’influence, qui privilégient la force des idées, la richesse des contenus et la réhabilitation de la pensée stratégique.
Cités dans ce numéro : Pierre Buhler, Dwight Eisenhower, Lénine, Nicolas Machiavel, Claude Revel.