Puissance et influence
24 mai 2024 – In Memoriam, Marie-France Garaud, une femme d’influence s’il en fut
Marie-France Garaud s’est éteinte le 22 mai à l’âge de 90 ans. C’est par l’intermédiaire bienveillant de mon ami Eric Branca que j’avais eu l’occasion d’avoir en janvier 2011 un long entretien avec cette grande dame, dotée d’une forte personnalité, à l’occasion de la sortie de ce qui fut son dernier livre, Impostures politiques (octobre 2010, Plon). Cet entretien fut publié dans le n° de janvier 2011 de Communication et Influence et peut être téléchargé via le lien ci-dessous. Lire la suite
N°77 – Octobre / Novembre 2016 – Russie, Etats-Unis, France, entre puissance et influence : le décryptage de Jean-François Colosimo
L’élection de Donald Trump comme 45ème Président des Etats-Unis va bouleverser la donne sur l’échiquier complexe des relations internationales. Comment vont évoluer les relations avec la Russie ? Quel devenir possible pour la France dans cette nouvelle configuration ? Comment vont s’articuler soft et hard power tant du côté russe que du côté occidental ? Après l’annulation de la visite du président Poutine en France en octobre dernier, à quels jeux d’influence va-t-on assister ? Lire la suite
N° 76 – Septembre 2016 – Puissance et influence dans la guerre économique : le décryptage d’Ali Laïdi
Docteur en science politique, chercheur, journaliste, chroniqueur sur l’intelligence économique à France 24, Ali Laïdi travaille depuis des années sur le concept de guerre économique, dont il est l’un des meilleurs spécialistes français. En septembre, il a sorti une vaste fresque sur le sujet, Histoire mondiale de la guerre économique (Perrin, 575 p.). Certes, la guerre économique est aussi vieille que les sociétés humaines. Mais elle atteint aujourd’hui une ampleur inégalée, qui met en péril à l’échelle planétaire l’équilibre même des sociétés humaines. Malheureusement, l’Europe semble frappée de cécité et paralysée face à cette terrible réalité. Pourquoi ? Lire la suite
N° 73 – Mai 2016 – Géopolitique et jeux d’influence sur internet : le décryptage de Pierre Verluise
Œuvrer pour une géopolitique tout à la fois pédagogique, sérieuse et attractive : tel est l’objectif de Diploweb.com et des différents vecteurs déployés depuis plus de quinze ans sur internet par Pierre Verluise. Docteur en géographie politique (Sorbonne), universitaire, chercheur, éditeur, spécialiste des questions européennes, éditeur, il apparaît comme un personnage-clé du monde géopolitique francophone. Ayant compris très tôt que l’outil numérique pouvait être mis au service d’une cause jusque-là encore confidentielle, Pierre Verluise a contribué à désenclaver la géopolitique, lui permettant de rayonner vers un large public via le web. Lire la suite
5 avril 2016 – Maîtrise de l’eau et jeux d’influence
Les promesses de l’eau : telle est la thématique abordée dans le dernier n° de Constructif, revue de belle tenue publiée par la Fédération française du Bâtiment (FFB), qui rassemble trois fois par an des contributions plurielles aux grands débats de notre temps. Dans son éditorial évoquant les enjeux stratégiques liés à la maîtrise de l’eau, le président de la FFB, Jacques Chanut, note avec pertinence qu’il s’agit là de questionnements avant tout très politiques. « Les formes, les usages et la nature de l’eau ont évolué au fil des temps, comme la perception qu’on en a, écrit-il. Aujourd’hui, l’eau est bien perçue comme une richesse, « le pétrole du XXIe siècle », pour reprendre les termes des dirigeants de… Goldman Sachs. C’est pourquoi elle suscite une intense rivalité entre États soucieux de s’approprier le maximum de ressources hydriques. Mais elle est aussi une richesse très inégalement partagée, puisque des milliards de personnes manquent d’eau potable. » De fait, tout ce qui touche aux grands défis géopolitiques implique de vastes jeux d’influence. Et l’eau en fait naturellement partie. Lire la suite
N° 69 – Janvier 2016 : Nos armées au défi de l’influence : hard et soft power sont intimement liés, le décryptage du Général Vincent Desportes
« L’influence n’existe que si elle est basée sur de solides réalités, économiques et militaires en particulier. Le monde est, et restera, un espace d’affrontement armé des volontés. » Tel est le constat dressé par le général (r) Vincent Desportes, qui vient de publier La dernière bataille de France (Le Débat/Gallimard). De fait, en matière de défense, sécurité et relations internationales, puissance et influence sont intimement liées.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, le général Desportes montre aussi que c’est dans les débats d’idées que se joue aujourd’hui l’avenir de notre puissance. En janvier 2013, il rappelait déjà dans nos colonnes (C&Inf n°40) à quel point l’influence s’imposait comme une arme redoutable, que les armées devaient s’approprier et maîtriser. Une orientation confirmée tout récemment par le Chef d’Etat-Major des Armées, le général Pierre de Villiers, pour qui l’influence constitue désormais un nouveau champ d’action. Un retour au réalisme dont on ne peut que se réjouir pour nos armées et notre pays.
10 décembre 2015 – Géopolitique, puissance et influence
Puissance et rapports de force au XXIe siècle : tel est le sujet du dernier hors-série de l’excellente revue de géopolitique, Conflits, dirigée de main de maître par Pascal Gauchon. Un n° de haut niveau qu’il faut à tout prix découvrir et faire connaître, tant il aborde une thématique difficile, avec brio, clarté, en se situant à rebours du mainstream ambiant. « La puissance est une idée vieille en Europe », constate d’emblée Pascal Gauchon. Mais, « écrasés par le poids des fautes passées, les peuples européens lui tournent le dos. Ils ont été puissants, ils en ont abusé, ils ont constaté que la puissance coûte financièrement, moralement et psychologiquement, ils ne veulent plus en payer le prix. La puissance est une idée neuve, ou renaissante, en Asie, en Russie, chez tous les pays émergents et, bien sûr, aux États-Unis. Eux ne partagent pas les états d’âme des Européens, ils ne se posent pas de questions métaphysiques, ils assument la puissance comme une évidence. Un peu à la façon de Gérard Chaliand qui, à la question « Pourquoi la puissance ? », n’a pas trouvé meilleure réponse qu’un éclat de rire. » Et Pascal Gauchon de poser la question-clé : « Qui préférerait l’impuissance à la puissance ? » Lire la suite
18 février 2015 – Patriotisme économique et libéralisme, puissance et influence
Le patriotisme économique, avenir du libéralisme ? Tel est le thème central abordé dans le n°4 de la revue Défis, de l’INHESJ (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice), sorti en ce début d’année 2015. Le patriotisme économique ne se borne pas à une question de normes et de règles, s’inscrivant dans un cadre purement protectionniste. Il se pense aussi – et surtout – sur un mode offensif. Il implique de combiner harmonieusement les ressources de la puissance et de l’influence. Et l’enjeu est d’importance. Comme le souligne Eric Delbecque, directeur de la rédaction de Défis, « il ne s’agit pas simplement de savoir si le capitalisme financier, le libre-échange et le dynamisme des pays émergents s’avèrent compatibles avec la survie industrielle des nations européennes et leur cohésion sociale. Il importe encore de déterminer si nous pouvons préserver des secteurs stratégiques (c’est-à-dire assurer le respect d’exigences de souveraineté) et donner corps à une doctrine de sécurité économique encore à préciser. » Les facteurs immatériels – au premier rang desquels l’influence – jouent ainsi un rôle capital dans ces affrontements d’un nouveau genre. Lire la suite
17 décembre 2014 – La guerre économique est bel et bien là
« La paix est un souhait, la guerre est un fait ». C’est par un éditorial choc que Pascal Gauchon, rédacteur en chef de Conflits, revue de géopolitique aussi audacieuse que sérieuse – www.revueconflits.com – ouvre le dossier de la guerre économique. Normalien, directeur de la collection Major destinée aux grandes écoles (PUF, Presses universitaires de France), cofondateur du Festival de géopolitique de Grenoble, Pascal Gauchon a regroupé de multiples contributions pour ce numéro hors-série qui ne pratique pas la langue de bois. Christian Harbulot, directeur de l’Ecole de guerre économique et l’un des pionniers de l’intelligence économique, explique ainsi clairement que pour avoir un devenir, encore nous faut-il réapprendre à penser en termes de puissance. La guerre économique est à ses yeux « l’expression extrême des rapports de force non militaires. Si l’on essaie de hiérarchiser les rapports de force, les deux qui me paraissent les plus importants dans l’histoire de l’humanité tiennent à la guerre et à l’économie. Cela ne veut pas dire qu’il n’en existe pas d’autres – culturels, religieux, diplomatiques… Mais ce sont ces deux formes de guerre qui comptent le plus si l’on regarde l’histoire longue, les autres passent au second plan, sont moins lourdes. » Lire la suite
N° 60 – Décembre 2014 : L’omnipotence de la technique face à l’influence de la pensée : le décryptage de Charles-Edouard Bouée
La montée en puissance exponentielle de la technique risque-t-elle de tuer les forces de l’esprit ? Existera-t-il demain une place libre et un rôle à jouer pour le cerveau humain confronté à la mainmise des machines sur nos destinées ? Président de Roland Berger Strategy Consultants l’une des plus importantes sociétés mondiales de conseil stratégique Charles-Edouard Bouée livre avec son dernier essai Confucius et les automates (Grasset, octobre 2014), une solide réflexion sur « l’avenir de l’homme dans la civilisation des machines ». Lire la suite
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