Stratégie
18 juin 2014 – Force du paradoxe, stratégie et jeux d’influence
« Pourquoi les meilleures intentions aboutissent si souvent à produire leur contraire ? Pourquoi les espoirs les plus fondés débouchent-ils sur des résultats inversés ? Pourquoi le bel amour se mue-t-il en cauchemar ? Pourquoi l’Internet libertaire viole-t-il au final les libertés individuelles ? Pourquoi les idéaux révolutionnaires enfantent-ils l’autoritarisme ? Pourquoi des équipes autrefois soudées par les valeurs d’un projet se délitent-elles ? »… On pourrait multiplier à l’infini ces interrogations. Car comme le notent Pierre Fayard et Eric Blondeau, « la liste de ces paradoxes bien connus est sans limite, mais pourquoi et comment fonctionnent-ils ? ». Spécialiste de stratégie et fin connaisseur de la pensée de Sun Tzu, professeur des universités à l’Institut d’Administration des Entreprises de Poitiers, Pierre Fayard vient de signer avec Eric Blondeau, spécialiste des mécanismes comportementaux et décisionnels, La force du paradoxe – En faire une stratégie ? (Dunod, 255 p., 22 €), un ouvrage qui intéressera ceux qui cherchent à comprendre les mécanismes des jeux d’influence dans les relations humaines. Lire la suite
12 mai 2014 – Jacques Hogard et les actions d’influence dans les opérations extérieures
Saint-Cyrien, ayant servi dans l’Infanterie de marine, le général Jacques Hogard (1918-1999) est sans conteste l’une des plus hautes figures de l’école française de contre-insurrection. Moins connu médiatiquement que David Galula qui mit son savoir-faire au service des cercles d’influence américains, Jacques Hogard s’est imposé dès les années 1950-1960 – avec Roger Trinquier, Charles Lacheroy, Jean Nemo et quelques autres officiers – comme l’un des pionniers militaires des stratégies d’influence en matière d’opérations extérieures. C’est donc tout le mérite de Mériadec Raffray que de lui avoir consacré une étude détaillée : Général Jacques Hogard – Stratège de la contre-insurrection (Economica, janvier 2014, 124 p., 19 €). Lire la suite
N°52 – Février 2014 – Temps, stratégie, innovation : des paramètres-clés pour les stratégies d’influence appliquées à l’entreprise
Le 24 mars prochain aura lieu, à l’Assemblée nationale, le lancement officiel de l’ouvrage L’intelligence économique au service de l’innovation (éditions Eyrolles). Rédigé sous la direction de Christian Coutenceau, président du groupement Technologies avancées de HEC Alumni, ce livre se fixe pour objectif de mettre nos entreprises et nos territoires en posture d’innovation permanente. Une douzaine d’experts, hommes et femmes de terrain, ont ainsi rédigé 50 fiches pratiques pour optimiser le positionnement de l’entreprise. Lire la suite
18 juillet 2013 – Stratégies d’influence : entretien de Bruno Racouchot au site Culture RP
« Pouvez-vous revenir sur votre parcours et votre ambition de mettre en avant des stratégies et des vecteurs de communication d’influence auprès des organisations publiques et privées au sein de Comes communication? Quelle serait votre définition de l’E-réputation et du rôle des e-influenceurs dans cette communication globale? Pourquoi la question de l’identité de l’individu, des entreprises, de la marque est aujourd’hui centrale dans l’analyse communicationnelle? Vous pouvez nous éclairer sur la notion de l’influence via le high end branding? Philippe Baumard souligne la notion suivante : « La stratégie est la capacité de définir une raison d’être – un dessein – qui assure la pérennité et l’épanouissement de ce qui est, et de ce qui sera » dans son livre Le vide stratégique, (Paris, CNRS éditions, 2012). Vous pouvez nous en expliquez les mécanismes et ce que cela implique? » Telles sont les questions que le site Culture RP – http://culture-rp.com/ – m’a très aimablement posées dans un entretien publié aujourd’hui sur son site. Je me suis efforcé d’y répondre sur un mode concis et pratique, afin de dissiper bien des équivoques et des mécompréhensions en matière d’engagement de stratégies d’influence. Lire la suite
16 février 2013 – Stratégie et leçons du passé
L’influence n’existe pas sans stratégie préalablement définie. Et celle-ci ne surgit pas ex nihilo. Elle s’appuie sur l’existant, d’abord sur un passé qu’il convient de prendre en compte. Ce qui vaut pour la géopolitique vaut aussi pour l’entreprise. Chroniqueur au Financial Times spécialisé dans les questions de management, Andrew Hill vient de signer cette semaine une tribune intitulée The best strategy must build on the past (12/02/13). Selon lui, « strategy is the art of choosing the right path ahead. But companies that jettison their past altogether risk not only repeating historical errors but hobbling their advance. » Tirer les enseignements du passé présente en effet au moins plusieurs avantages majeurs. Lire la suite